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Yéyé (Scarabea)
04:43
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Yéyé (Scarabea)
INTRO
Il y a de l’amour dans le fracas / La mort dans le vacarme / L’espoir dans nos larmes. / Et du sang dans le crachat… Du sang dans le crachat. Du sang…
1er couplet
Il y a de l’amour dans le fracas des âmes. De la mort dans le vacarme des armes. De l’espoir dans le puit de nos yeux. Ils vont briser le miroir et ensuite s’y mirer. S’étonner après qu’on soit partout et nulle part. Papa yé tonambé, ma djayéna gbétô ! Enou yéyé lé nou hé kélé alilômé ! Qu’est-ce qu’il faut pour que l’Afrique comprenne ! Mia bé dédéadé, c’est dans la beauté de nos gestes, nos actions, nos rêves, nos passions, l’ORGANISATION ! S’organiser ou périr ! Militer et s’unir ! Quand rejoins-tu à la Ligue Umoja ? J’étais venu chanter l’amour, ce sentiment puissant. Et me voilà encore ici en train de verser mon sang.
Refrain
J’ai pris des sales coups dans le crâne // Je pense toujours. Des sales coups dans les couilles // Je lutte toujours// Scarabéa : Sacarabéa ! Yéyé // Scarabéa : Sacarabéa ! Yéyé
2ème couplet
Je suis rentré à l’aube, dans la blessure de mon cœur, pour surprendre le soleil gicler dans le ciel de ma tête. Des plaies qu’on croyait morte, j’ai vu sourire des lumières infinies, des parfums sans pareilles. OK ! Finesse indéfinie ; tendresse sans limites, pour blanchir la dent, on la frotte au charbon.C’est ce que l’occident a de sombre en lui qu’il déverse sur les Nègres de la planète entières. Tous les racismes sont-ils les mêmes ? Te prend pas la tête ! Tout est à sa place ! L’Homme vit sur terre, en même temps sur d’autres plans. Ici et ailleurs ! N’importe où ! Nulle part ! Quand la vie te dépasse, tu te débats dans des dédales mouvants pour finir tremblant dans des cercueils roulants ! Qui est tombé au marché ne connait plus la honte ! Le soleil se couche, se lève, n’éprouve pas la tombe !
Refrain
J’ai pris des sales coups dans le crâne // Je pense toujours. Des sales coups dans les couilles // Je lutte toujours// Scarabéa : Sacarabéa ! Yéyé // Scarabéa : Sacarabéa ! Yéyé
Outro !
Paix aux frères qui m’ont lavé la tête // Aux sœurs qui m’ont lavé les pieds // A toutes les Ames qui nous ont quitté cette année ! Eda ku, Greg djo, Anani ku pékévayia ! Minitsi nénéyé gbakpôtô lé miassio ? Hors-Temps arrive ! Enregistré en une nuit ! Demande à Kamarou et Rodrigue ! J’ai jeté mes tripes dans le sables. Ceux qui ont les mains propres peuvent essayer de les cueillir. Scarabéa !
Refrain
J’ai pris des sales coups dans le crâne // Je pense toujours. Des sales coups dans les couilles // Je lutte toujours// Scarabéa : Sacarabéa ! Yéyé // Scarabéa : Sacarabéa ! Yéyé ! x 2
Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé ! Yéyé !
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2. |
Sang titre
03:26
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Sang titre, Elom 20ce, Entre ciel et terre, Bénin et Togo, 22 oct. 2094.
« Il nous faudra nous pencher sur la colère de nos sœurs. Couvrir d’affection et de tendresse, nos garçons et nos filles. Combien de femmes, le cœur d’un homme peut-il porter ? Combien de frères, mon dos fragile peut-il aimer ? En janvier, dans un hôtel à Bissau, Flora Gomez, un doyen de 72 ans, m’a répété ce que Cabral, 60 ans plus tôt, lui avait enseigné : « Les russes peuvent piloter nos hélicoptères, les cubains nous soigner, mais notre histoire, c’est à vous de la raconter. Vous, les gens de la brousse. » Je suis la bouche des peines muettes qui se débattent dans les griffes du silence. Léonora Miano m’a dit que si tu as peur de la perdre, c’est que tu l’as déjà perdu. Qui m’a fait croire que je pouvais retrouver mon enfant intérieur dans les draps de ces sirènes à peau d’ébènes ? Que racontent mes lèvres agrippées à leurs seins ? De quel alcool pensais-je pouvoir m’enivrer ? Fin octobre, dans son salon à Niamey, le Professeur Albert Wright, un militant de 82 ans, m’a rappelé qu'il faut avoir la connaissance à la hauteur des enjeux auxquels il va falloir faire face.
Pour rentrer dans sa pleine lumière, il est impératif de faire face à ses ténèbres. Suzanne Césaire a dit qu’une douleur exprimée est une douleur dominée… »
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Elom 20ce Lomé, Togo
Elom 20ce est un cogneur de l'invisible. Africain d’origine togolaise, il se définit comme un Arctivist partisan d’une Afrique unie, riche de toutes ses diversités, depuis le Maghreb au Cap, et du Cap-Vert à Madagascar. AMEWUGA, son 4ème album sorti le 31/01/2092. ... more
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