|
1. |
|
|
|
|
2. |
|
|
|
|
Ainsi soit –il
1er couplet :
Analphabètes, mais pas bêtes sont mes hommes
Des bêtes de somme
Autochtones, indigènes, ou villageois en somme,
On se maintient comme la sagesse,
A travers les époques !
Sous les tropiques, les moustiques nous dévorent le corps
On a l’art de la malaria,
La langue morte et noire comme les mers
Pacifique tel un océan.
Un triangle de Bermudes dans leur pré carré
C’est le néant qu’on nous souhaite
Descendants de Noé !
J’apporte le feu comme Néron
Lumière comme Néon
La barbarie comme Bonaparte Napoléon
Cadet de Sem, ainé de Japhet
J’t’assure mon frère,
J’ouvre les esprits comme des cannettes.
Refrain :
Bêtes de somme
Ainsi soit –il
Des boucs émissaires
Ainsi soit-il
Des bandits
Ainsi soit-il
On a la science, la sagesse, la force et la hardiesse
Négus !!!
Qu’il en soit ainsi
Bêtes de somme
Ainsi soit –il
Des boucs émissaires
Ainsi soit-il
Des bandits
Ainsi soit-il
On a la science, la sagesse, la force et la hardiesse
Khémites !!!
Qu’il en soit ainsi
2eme couplet
Je me refugie entre mes parentheses
Ou dans une paire de fesses
Quand les points de suspension s’allignent
Comme le rosaire
Que j’égraine difficilement
Dieu sait si je mens
Lui seul sait
Si j’m’égare ou si je suis sur la bonne voie
Tortueuse ou caillouteuse ma foi,
Monsieur l’Etat,
Tes génies sont en herbe et la fume
Enfermés dans des bouteilles d’alcool
Délaissent les bancs d’école, pour la colle.
Le campus, un cimetière bondé de pierres tombales
Où l’avenir de la Nation constamment criblé de balles
Avec à la prime, un champ de maïs comme bouquet de fleurs
Mes peurs, je les chasse, comme les Eperviers les primes…
J’apporte le feu comme Néron
Lumière comme Néon
La barbarie comme Bonaparte Napoléon
Cadet de Sem, Ainé de Japhet
J’ouvre les esprits comme des cannettes.
Refrain
3eme couplet
Demande aux Mc’s
Mon flow distribue des gifles
Crache des hiéroglyphes
Incompris pour les néophytes.
J’ai dit « NON » aux policiers
Comme Sékou à la Communauté,
Mes pensées encore menottées
Par l’image de ces martyrs partis
Le 25 janvier 1993
Une bougie à la main
A Fréau Jardin.
Je le jure devant le Grand Architecte
De tenir tête aux imbéciles.
Paix Atsutsè Agbobli.
Je viens d’Afrique comme la chimie
Et les mathématiques.
Physiquement, je suis un tas d’atomes
Qui se déplacent géométriquement dans l’espace.
Mes phrases pleines de flammes
Embrasent vos cranes
Tchalé
J’apporte le feu comme Néron
Lumière comme Néon
La barbarie comme Bonaparte Napoléon
Cadet de Sem, Ainé de Japhet
J’t’assure mon frère,
J’ouvre les esprits comme des cannettes.
|
|
3. |
|
|
|
|
1er couplet
Je trempe ma plume dans le sang de nos morts
Martyrs ou victimes de maladie comme Ebola.
Abolis la crainte dans nos vies
Pour gouter à victoire
Comme Boli Basile,
Buteur vainqueur de Champions League.
Vu que le chant des soldats de l’enfer nous lie
L’accent devient aggravé
Pas comme celui sur « e » de «torturé»
Muté en circonflexe quand je m’allie aux Viêt-Congs.
Ce qui est con, c’est qu’on ne tient pas comptes des conséquences
Cancer de nos existences tchalé
Alors les larmes coulent sur nos joues comme les chutes du Niagara
Pour irriguer le Kalahari qui habite nos coeurs
Coeur qui a le hoquet car ayant soif d’épouser
Une lutte que beaucoup disent perdue d’avance.
J’avance dans une Afrique où les « Opérations Condors »
Sont encore en cours
Car nos tyrannies criminelles, telles El niño, Ivan ou Jane
Fainéantisent comme Mari jeanne.
Je me déclare révolutionnaire
Et soudain, me voilà marginalisé
Comme les Falachas en Israël !
Devine donc que la phobie dont je suis victime est Xéno
Refrain x 2 :
Sur les sentiers de l’espérance
Autour des feux de la résistance
C’est la danse de la dissidence
Légitime défense
Dressez le poing dans les cieux
2ème couplet
Mon peuple noyé dans un bain d’acide
Fond comme sous le soleil la cire
Il me guide Hailé Sélassié
Dans cette existence empoisonnée
Comme Arafat Yasser
Ou comme Viktor Iouchtchenko
Mes textes en guise de Nunchaku
Comme les pseudos pain-co
Mes gars là qui, manient la mégalomanie
Pire que Nicolae en Roumanie
Trop de schizophrènes
La lutte freinent kho !
Les fils de Nemrod
Sont tellement à cours d’euros et d’émeraudes
Qu’ils sont tous courbés sous le joug du nouveau Hérode.
Nos princesses Nubiennes ont passé hydroquinone sur leur peau
Car voulant toutes, s’assimiler à la Joconde
Femme du Colon,
Dalida me vida d’ma force
En m’ôtant mes dreads
Car comme Adam la pomme d’Eve j’ai croqué
Et grogui par ce fruit « luciférique »
Ma fierté je l’ai perdu comme mes dents de lait
Où sont nos Mandela, nos Fela, tous ceux là
Qui comme martyrs ont fini
Depuis ma base terrestre
Je scrute, l’infini, affiné au R.A.P raffiné.
Refrain x 2 :
3ème couplet
Je reste un guerrier come Shaka Zulu
Tant que mes amazulus me suivent
Et que les colons ne sont pas soulés par nos sangs.
Ici on brule de l’encens pour que la revo(lution)
Se ressente d’ici au firmament
Les frères se cognent et rient !
Quelle connerie !
Et dans ma zone, des fils d’amazone
Et d’Asrafo qui s’arment de bravoure
Face aux Sodjas !
En bon étudiant, mes globules blancs et rouges ont des bleus
Dopés au lacrymo quand les keufs nous bastonnent sur les campus !
En plus ils voudraient qu’on se taise
Kaba ! (Vite) entre leur tête et leur torse
Dessine des sourires kabyles
Invoque dans leurs têtes, cataclysmes et hécatombes
Des cranes et des tombes
Des démons d’antan
Fidel à l’activisme
Comme Castro au Communisme
Pas de mi-temps pour mes militants
Tant que l’on circule comme la rumeur ! Négro !
Refrain x 4 :
|
|
4. |
|
|
|
|
1er couplet
J’atterris sur page ce que mes idées planent
Les mandibules et articulent pour que tu l’entendes
Mon coeur tremble 12 sur Richter
Quand ces riches réitèrent
Les actes qui matraquent
Et les pauvres enterrent
J’ai beau niqué cette donne
Elle a toujours ces règles
Et ne veut pas accoucher de la révolution
A l’unisson, la rébellion, on la nourrit, ou lui sourit
Voir les frères se trahir
Et dire c’est pourri !
Si vis pacem parabellum
Aka yé lé lom
20ce Elom, mon faux pseudo,
S’adressant aux adolescents
Les sens incandescents pour atteindre la quintessence
Qui esquinte mes sens
Courtise la guerre dans le but de séduire la paix
Armures, ceintures, épée
Bouclier au bras !
Prêt pour le combat
Refrain x 2 :
Le vert, le jaune, l’étoile blanche dans le rouge
L’étendard sous lequel milite Asrafo
2ème couplet
J’annonce l’orage comme un cumulo nimbus
Pas de motus ni de bouche cousue
Retrace la crasse sur les papyrus !
Celle des géniteurs et génitrices dont les grilles salariales
Sont plus creuses que vos orifices
Fiston ! Mate nos paysans
Taffer à la houe, à l’heure où
Sous d’autres cieux ça se subventionne et
Asphyxiés par les règles de l’OMC tchalé.
Les politiques nous divisent
Tels Kikuyu et Kalenjin
Développent les peines
Multiplient les haines
Frère kandédji (croit moi)
Faut se soustraire de tout
S’accrocher aux verbes
A sa force salvatrice
Avant qu’elle ne devienne chair
Sur bandes et disques
Refrain x 2 :
Le vert, le jaune, l’étoile blanche dans le rouge
L’étendard sous lequel milite Asrafo
Le vert, le jaune, l’étoile blanche dans le rouge
L’étendard sous lequel milite Asrafo
Le vert, le rouge, l’étoile noire dans le jaune
L’étendard sous lequel milite Asrafo
Le vert, le rouge, l’étoile noire dans le jaune
L’étendard sous lequel milite Asrafo
|
|
5. |
|
|
|
|
Enfermé dans les ghettos
Comme les juifs à Venise
Ou comme les Chrétiens à Rome
On se bat contre le trône et comme
« Cabri mort pas peur de couteau »
On se mutile et se bouscule dans le crépuscule
Le démon nous corrompt
Avec quelques carats
Car pécuniaire est la carence
Qui fait de nous des esclaves.
Ici comme tu le sais
La panacée, paracétamol quand t’as mal
Et on attend ni la Pâques, ni le Ramadan pour le Carême
Vu que le jeûne tout le temps on le caresse
Et vu les vaches deviennent folles
Et que la volaille fout la grippe
On s’allie aux végétariens
Ris ! Végète ! T’as rien à foutre ?
Mais animal sans queue,
Dieu lui chasse les mouches
Et si tu jures notre perte
On va te coudre la bouche
Refrain x 2 :
Mais qui a dit que pour nous y’aura pas de survie ?
Mais qui a dit que pour nous y’aura pas de porte de sortie ?
Mais qui a dit que pour nous, ce sera souffrance, angoisse ?
Eh Sista ! À nous tu peux te joindre !
J’en ai marre de galérer et de chialer tchalé
J’ai la colère
Mes nerfs lâchent, mon être se fâche mec !
Je pète les plombs, je sens que je plonge
L’angoisse me brise les os
Putain ! Elle me paralyse
Collé au sol comme la tête aux cieux
J’suis de ceux qui ont pour auto
Le 11 train, squattant les chemins menant à Rome.
Le rhume on le pète au rhum!
Tous voulant être des mecs heureux comme
Une plaie couverte de mercurochrome;
L’alcool comme sérum
On s’y imbibe comme des racines
Préparer l’élixir pour nos maladies.
Je représente les étudiants "zémidjans"
Génération de pères qui vivent encore chez leur mère
Accrochés à leurs seins,
Comme les abeilles à l’essaim.
Mon frigo est plein comme les poissons au Sahara
"Elayi", ça ira !
La foi, le squelette qui tient debout nos corps rongé par la faim, la soif et la haine,
Mon frère, restons solides comme nos ADN.
Refrain x 2 :
Une spirale de difficulté m’élève
Sphères après sphères
Et me délaissent sur un coton de nuage
Kon ! kon ! kon ! (toc, toc, toc) À la porte des anges
Mais y’a pas de réponses
Trop occupés à brosser leur plume
Shap !
Entre le marteau et l’enclume, je m’échappe
Et je plonge dans le silence
En apnée dans mes pensées fumantes
Je perds de l’altitude
Je titube et me fracasse dans l’enveloppe de ma carcasse.
Allongé dans la boue
Comme ce poisson sur la berge
J’avale à grand coup de l’oxygène
Et me rappelle de ces moments paumés et durs
Où la Mater vendait de l’eau pour payer nos études
Papa courait devant des financières turpitudes
On dormait à la pleine lune
Sous la chorale des anophèles
Qui nous berçait de leur Te deum
Mélancolique et sans refrain.
Refrain x 2 :
|
|
6. |
|
|
|
|
Une si longue marche... / Elom 20ce
1er couplet
Je marche pieds nus sur les braises
Comme les Chrétiens célestes
La vérité au bout des lèvres
Je blesse
Ma langue un silex.
Le drapeau africain serré dans mon poing tutoie le ciel
Comme les nuages et les chérubins
C’est la Bosnie dans nos Balkans
La plèbe est sous carcan
Déploie ses ailes comme les archanges
Lomé lé kanpké (Lomé est dure)
L’apocalypse dans les ruelles
Emoa mé kpéssé
Une soeur de plus sur les trottoirs ce soir
Les eunuques au pouvoir donc,
Les intellos font zémidjan sur les boulevards
L’harmattan dans les poches
Animalise les pauvres
Tandis que la fumée d’un joint humanise les fauves.
Sourates et psaumes consolent les daronnes
« Raquettées » par prêtres et pasteurs
Qui roulent en 4 x 4,
Nos rêves à 4 pattes
Trainés dans la boue
Comme le lotus ou autres nénuphars
Refrain x 4
Marche, marche, marche,
Marche, une si longue marche !
2ème couplet
Je compte les étoiles dans le ciel
Je pisse en même temps
Les pieds dans la poussière depuis longtemps.
J’ai les pieds sales, les mains sales,
Comme Ponce Pilate
Les ficelles de la victoire
Dans mes vers, je relate
J’avance comme Mao
Awo Mawu, (ô Dieu) écoute tes marmots
Malmenés dans ce mondial chaos !
Check ! check ! check !
On a nos Tchang Kaï-chek
Nos Pinochet, nos Duce,
Mate l’échec de nos leaders embourgeoisés,
Tu veux que je les cite ?
Non, ils se connaissent déjà !
Les piliers de ma foi imbrisables
Nos vies méprisables
J’suis pas libre, je change de prison comme Madiba,
Robben Island, Pollsmoor, Victor Vester,
Avec la vie de Himes Chester!
J’suis pas « la reine des pommes »
Amoureux de ma race je suis
Et dans les yeux de la lutte je me suis perdu.
Refrain x 4
Mon coeur saigne de la tête
Pas comme Dadis Camara
Ni Mikael Gorbatchev
Asrafo Tribu
Rao Staff
Dangereux dinosaures
Kézita
L’Afrique ou la mort
Nous vaincrons !
|
|
7. |
|
|
|
|
1er couplet – Zendegi
Refrain
Restons fermes dans nos convictions la tête de la traitrise sous les aisselles Tchalé! Je lui écorche le cou!
Restons fermes dans nos convictions la tête de la peur sous les aisselles Mon Dieu! Je lui arrache les yeux!
2ème couplet – Elom 20ce
Le sang, la géhenne et les femmes
L’essence et les flammes
Une tête en quête d’air
Emballée dans du cellophane
Les images pleuvent
Dans le désert de leur crane chauve
Voir nos esprits dans leurs cachots
Non !
N’aie peur de personne,
Si ce n’est Allah et toi-même
Garde la folie d’Ali Mohamed
Armé jusqu’aux dents
De la tête aux gants
Jusqu’à quand yémilidan ?
Azéa milé ga ma ?
J’ai mal quoi, pas comme McCoy
Oui comme Malcolm
Frappe comme Gascogne
Crescendo comme les Dalton
Xénophobia, clostrophobia
Finir en flamme tel Lumumba
Méfie-toi du regard d’une dame
Qui t’attire dans sa grotte
Pour te passer la pommade
Tremper ton cerveau dans de l’eau de javel
Et sécher tes neurones sous le soleil
Sur un fil de fer…
3ème couplet – Moses
Refrain
|
released January 1, 2010