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Asrafo Records
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AMEWUGA

by Elom 20ce

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    AMEWUGA veut dire l'Etre humain est plus précieux que l'argent.

    AMEWUGA means Human being is worth more than material goods.

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1.
Egungun 04:25
Egungun Intro : L’arrangement des chapitres est variable mais progressivement un ordre va s’imposer. Verse : "Je souffle le feu dans les cœurs aveuglés. La révolte dans les têtes calcinées. Gnémbga lérapo mou lé sagbéyé… Aux langues égorgées qui ne cessent de geindre. Aux bras ronflants qui pèsent des falaises, je fais manger les cendres nées de nos échecs en brasier, pour raviver la mémoire de nos soldats massacrés. Eklo mé tson na akoanyi éhon p'onèo ! La tortue dresse sa carapace, impossible au Faucon de frapper. Einnn… Noukpékpé Makpézan yé ! Einhien Tchaléo midoto ! Y’a pas de dignité sans luttes, pas de succès sans discipline. Que nous reste-il de grandeur aujourd’hui ? Multiplie Biya par Sassou. Ajoute Faure Ali ! Divise-les par les âmes qui errent dans le désert, ces tombes sans épitaphes qui peuplent les océans dans le silence de nos élites en cravates. Maintenant soustrais tous ces sorciers blancs, Machiavel tropicaux, qui n’ont aucune moral. Mépris, Dédain, Arrogance, Insolence, 1, 2, 3 Tavio, 4, 5, 6 Saro Ken Wiwa qui recherchent l’équilibre sur les cordes que leur tendent nos ennemis ! Je parle de toi ! Si tu peux trahir pour du fric, du crack, une fille, un compte en banque… Je parle de toi qui as tué Anselme et Douti, Moufidou ou Luc Nukulula. Les balles sont rentrées sans frapper. Ont violé mon temple, me loger quelque part dans les étoiles. Château de sang qui s’effondre tout seul, bougie à peau noire que dévore une flamme cannibale. Se sont penchés sur mon corps, s’assurer de mon sort, ont rit de toute leur force, puis ont craché sur ma chair. M’ont enterré sans cercueil, dans une nuit pleine de lucioles. Mais le proverbe enseigne que celui qui doit vivre, survit même si tu l’écrases dans un mortier. Je me suis réveillé à Addis Abeba, apprendre les stratégies pour gagner nos batailles d’Adwa. Et Mes yeux ont poussé des Ailes, traversé le ciel, aspiré par l’infini De mon corps, je suis sorti ! Dans mon sang j’ai nagé, l’avenir j’ai visité, et AMEWUGA j’ai hurlé! J’ai parlé aux ancêtres, ils m’ont demandé d’aller travailler pour les Ames à naitre. J'étais couchée dans la terre, livré aux asticots. J’écrivais ces vers, que je vous livre aujourd’hui. Croyez-moi, je ne rappe plus, je fais de la géomancie dans l'espace... Egungun, Egungun, Egungun Egungun, Egungun, Egungun..."
2.
Verse 1 « Ainsi renait l’espoir, dans le silence post-violence. Poussière d’étoiles fugaces, horizon rouge vermeil. Décors planté, je volais dans le ciel comme un sperme noir comme Khéops, Black comme la Star du Ghana. Tu vois, mes cadavres portent eux-mêmes leurs cercueils. En funambule sur des neurones qui s’évaporent. Indépendance Cha-Cha on l’a chanté Tchalé. Aujourd’hui démembrée comme le corps d’Osiris. Nos divisions non réglées, ne sont-elles pas des espaces latents pour nous recoloniser ? Du R.D.A à la Ligue UMOJA, demande à Amzat et Kofa, mes SANKOFA. » Refrain : Donkoussou mou fanavio, Donkoussou mou fanavio x 2 Mila gan kpoéla, kpoéla, kpoéla x 2 Verse 2 Quand pleurent les lilas dans les bras crépuscules, s’élèvent des poings dans les cœurs militants. Je suis accoudé à la fenêtre de ma tête, mon œil du cyclone balaie ces cimetières où se battent nos martyrs. Le jour arrive c’est la crise qui le dit, leur empire périclite, leur sourire me le dicte. Si tu t’élèves Dieu te rabaisse oh, Tours de Babel, ces fusées qui déflorent le ciel. Ouvrir ma poitrine, voir cette fleur qui tousse, appeler ma sueur à sa rescousse. Dans ses yeux des cauris éclatants, enfantant et allaitant des impossibles imminents… » Refrain : Donkoussou mou fanavio, Donkoussou mou fanavio x 2 Mila gan kpoéla, kpoéla, kpoéla x 2 LE SOLEIL EST UNE FLEUR QUI NE SE FANNE PAS !
3.
Asile 02:46
Asile "...Nous étions prévenus. Tous les signes étaient là. Ça faisait longtemps que la Bête agonisait. Mais tellement habitués à sa terreur, qu'il était impensable de la voir tomber. Grande salle climatisée, la Bête était couchée, dans un blanc lit position de fœtus. Ses enfants lui dévoraient les parties encore en vie. Sa tête, la première à mourir. Ça faisait longtemps qu'elle ne pensait plus. Ses yeux grands ouverts, un profond puits sans fond. Ses gosses se gavaient comme ils pouvaient. Ils ne savaient pas ce que l'avenir leur réservait. La Bête avait logé tous les chasseurs, leurs armes avec eux, dans la grande geôle de l'Asile. Dans les rues, il n'y avait que des hommes. Des fous qui marchaient nus, sur leur tête, leurs dreads dans la poussière. Ils balançaient leur phallus au pas des chants qu'on jouait sans cesse aux quatre coins de l'Asile. Parmi ces fous, y’avait les fousemblants. Catégorie de ceux qui avaient décidé de rentrer dans la danse. Sain d’esprit pourtant comme Oya et Shango, ces types voulaient sauver leur tête. « Si t’as vu tes pères se faire fusiller par vagues successives, mon fils tu fais le fou comme moi ». Tassikpô gnawoa ! mgba wô nouwon ! No kpô woadoa tchalé, ola so ta na woé ! Ils n'avaient pas réussi à escalader les murs pour trouver refuge quelque part dans la brousse. Ceux qui avaient rejoint la forêt, vivaient en Quilombos présidés par des Bondo. Sur l'Asile, régnaient les Animaux sauvages puisque l'ère des humains était révolue. Des caméléons, des haut-parleurs dans leur bouche, passaient de temps en temps en jeep chanter la gloire de la Bête. Les fous, les fous, les plus fous chantaient à cœur joie. Cacophonie incroyable. Hymne de la déchéance. La chanson parlait de flamme. Disait en substance quelque chose comme ça : Tout corps surpris en train de réfléchir sera fouetté et ira enfer. C'était un tube ce morceau. Au top des hits parades. Il faisait rire le monde. Tous, sauf... La Bête. Les caméléons envoyaient les hommes en enfer pour réserver le paradis à la Bête, toute elle seule. Dans un camp, il n'y a pas de place pour les esprits libres. Dans un asile, les gens normaux sont pris pour des fous. Depuis leurs Quilombos, au sommet des cerveaux, les Fourmis observaient la Bête agoniser. Système s'effondre ! Château de cendres ! Avril en Décembre ! Poison indécent ! Mais les fous étaient habitués... Et pourtant ils étaient prévenus ! Et pourtant ils étaient prévenus ! Et pourtant ils étaient prévenus ! Et pourtant ils étaient prévenus, tous les signes étaient là..."
4.
By enemies necessary feat Diamondog Refrain x 2 Enemies Necessary, Enemies Necessary, Enemies, By Enemies Necessary! Verse 1 (Elom 20ce): "Tes défauts, tes torts. Tes actes, tes paroles. La frontière entre, le sommeil et la mort. Obstacles, échelles. Des murs et des ponts. Ce qui te tue ce n’est pas la faim mais ta conscience enterrée. J'ai ramassé vos yeux/ dans ma sauce pimentée/ Les ai offerts aux crabes entassés au fond du panier. Ils ont gerbé des kilomètres plus tard, chantant Alléluia leurs pinces dans leurs carapaces. Jeter moi les pierres que je me baigne dans les volcans, éparpillant mes cendres, qu’elles unissent nos Balkans. Ewé, Zulu, Yoruba, Tutsi, cette lame dans ta paume qui chante le Bikutsi. Tu veux m'ouvrir le ventre, tu vas compter tes intestins. Foutô nyé gban toa, apuipui nyé mé yé bélé. Gakpamé Malcolm trôzu Malick. C'est pour gérer les crus du Nil, qu'est née la géométrie..." Refrain x 2 Enemies Necessary, Enemies Necessary, Enemies, By Enemies Necessary! Verse 2 (Diamondog): Eu não espero por nada e nada me para/ São 3.9 e ainda sigo na estrada/ Rappers batem pala e dizem tens garra e és barra/ agradeço mas sigo escalando a montanha/ aplausos e props ja não me assanha/ tá ligado/ pois os anos se passaram e adquiri a manha/ tá ligado/ Hoje eu penso grande e defini o foco/ quero mais kumbú na minha conta por isso não meço o esforço/ uso o crânio como aliado/ não durmo no ponto e não cochilo/ quando me apresento sou respeitado/ mostro o quanto valho e não vacilo/ vim do ghetto e não foi fácil e se cheguei até aqui foi por empenho/ mas o céu é o limite e eu conheço bem o potencial que tenho/ fome de vencer por merito e chegar bem longe/ fazer bonito para alegrar os meus e ganhar uns bons tostões.
5.
6.
1973 02:35
1973 Allah Wak Bar, comme un ultime cri, des hommes en treillis, qui se bousculent dans une jeep, le monstre est touché, reste plus qu’à l’abattre tel en a décidé Nicolas Sarkozy. Syrte, octobre 2011, le Guide libyen est aux mains des rebelles. Stratégie de choc, décapite l’ennemi, expose son cadavre, à la face monde. Saddam Hussein en sait quelque chose, ami des Dick Cheney et des Donald Rumsfled, jusqu’à sa pendaison en live et en direct. Allié hier, ennemi aujourd’hui. Un Etat n’a pas d’amis, il n’a que des Intérêts ! Ils t’embrassent par la bouche pour mieux sucer ton sang. Te jette des fleurs avant t’offrir un tombeau. Les pays qui chantent les Droits de l’Homme, sont les premiers vendeurs d’armes au monde. Ils ont l’arme nucléaire, le droit de veto, la CIA, les Jupé, les frappes de NATO. La Chine, la France, les Etats Unies, la Russie, l’Allemagne, le Royaume Uni. C’est qui les bandits ? Ziad takieddine, Bernard Henry Levy ou Brice Horteufeux ! Eclipse totale sur l’Afrique, Milénoupan, Milékoudron, Milédonkonlon. Des maçons, des conseillers, les assistants techniques, des mafieux, les missionnaires, les partis politiques. Jean Ping, Thabo Mbeki n’ont pu rien faire pour sauver Laurent Gbagbo. La violence est rentable… La Mort Est Un Business véritable. Instabul, Octobre 2018, devant le consulat saoudien, une femme attend désespérément son fiancé, quand ce dernier se faisait découper vivant à la scie en plusieurs morceaux. Que vaut la vie d’un homme face aux dollars, les euros ? Le sang des Kashoggi, face à la finance ces neurones. L’argent, l’argent rentre dans les caisses, comme le financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi. Mohamed Ben Salman ne sera pas inquiété, l’or noir a plus de valeur que le sang. Les Qatari à Paris, les djihadistes en exil, le gaz naturel a plus de valeur que le souffle humain.
7.
Aveugle dans les ténèbres Verse 1 : Mets ton fardeau sur le genou mon fils. Le Tout Puissant se chargera de le poser sur ta tête. C’est ce que disent les anciens. Avoir une parcelle, y semer des graines, ne suffisent pas pour une bonne récolte. La réussite est au bout de l’effort. Laboure ton champ avec passion, détermination, loin de la haine et des tentations. L’eau bénite tombe du ciel, un miracle ordinaire. Purifie, ton âme, ton corps dans cette mélodie. Le bruit des vagues n’empêchent pas les poissons de dormir. Fait de ta peine une sœur. Quand les vampires sont à l’œuvre, de jour comme de nuit, fait de ton souffle une prière que tu récites, en respirant profondément. Ref X 2 : Les yeux de la tête ne peuvent sonder les tréfonds du cœur. Les yeux de la tête ne peuvent lire dans le ventre des Hommes. Adoukonou, adômétôlévo, mon 3ème œil saigne : Un aveugle dans les ténèbres. Verse 2 : Parce que la mort n’est pas la fin ma fille. J’offre mon corps à la terre, une étoile dans le ventre de la planète. Arrose moi que je m’envole dans le ciel. Des libations pour nos ancêtres, nos pères, nos visionnaires. C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle. Paix aux prédécesseurs. Qu’Elles nous guident dans la brume. Jeunesse droguée, imbibée, en apnée dans les degrés, peut faire quoi face au diable et ses légions. On a touché le fond. Un peuple qui se hait, étranger à lui-même, à sa culture, son identité. Regarde tes sœurs, ces princesses nubiennes, à l’ombre des mèches brésiliennes, se comporter comme des Dona Beija, Mona Lisa, Belles aux bras dormants, tout le contraire de Miriam Makéba, Ya Asantewa, ou Shakur Assata. C’est quoi ton modèle ? Ali ou Booba, Sékou ou Houphouët, Omar Bongo ou Théophile Obenga ? Ref X 2 : Les yeux de la tête ne peuvent sonder les tréfonds du cœur. Les yeux de la tête ne peuvent lire dans le ventre des Hommes. Adoukonou, adômétôlévo, mon 3ème œil saigne : Un aveugle dans les ténèbres. Outro : Un œil décédé porte la lumière dans son cœur car en vérité l’essentiel échappe aux yeux. Ferme-les et suis-moi. Cette musique transporte nos âmes, brise nos chaines, et trempe nos plaies dans l’alcool. Ma plaie pleure comme le blues, swingue comme le jazz et rentre en transe comme une prêtresse Vodou. Médecine pure, rhythm and roots, élève l’esprit comme la méditation. Elom Kossi 20ce. Djalélé, djalélé, djalélé, djalélé, djalélé, djalélé, djalélé !
8.
Le sang de la bougie Feat. Modenine x Rocé Verse 1 : Elom 20ce Nowoudan déo so na tané/ Gamoan déo sona kpané. Miléwôadan contre tchaléo kéo sin na tamé !!! Yô ! Ménénéyéo dou na houadjié won ! Victoire déka midjolédouwéa / Je m’égorge moi-même, je me livre un combat sans merci. Fouille mes entrailles, j’évite les raccourcis. Les trésors sont enfouis dans les grottes de l’esprit, gardées par l’égo, ce démon à 7 têtes. Verse mon front sur le sol, mon cerveau dans mon cœur, mes prières dans le ciel, mon souffle dans la poussière. Tu n’as rien sans rien. La vie sur terre est une épreuve que surmonte tout Homme qui aspire à la lumière. Cécile Bookman, Dutty Fatiman. 1791, Bois Kaiman. Les larmes, les cicatrices, le sang, la sueur du Christ, dansant le Makossa, dans le regard d’Ibliss. Si l’OTAN attaque l’Afrique que feront les Nations Unies ? Patati-patata : Mouammar Kadhafi. Retroussons nos manches, un champ de manioc sur la planche, mais on rigole et on chante comme un poumon dans une chambre à Gaz. Ref x 2 : La sueur de nos fourmis, les larmes de leurs cicatrices, murmurent : Le sang de la bougie. Prières et sacrifices, Prières et sacrifices, Le sang : Le sang de la bougie. Verse 2 : Modenine Even the candle has to cry for the way the world is wired They faking from the cradle till the day the day they all expire Gold ring neck chain big whip hired The syrup got em rapping lazyly they all tired Instagrams a lie. they ball , so it seems Got em going live in another person's house in borrowed jeans They want man to think that they holding greens The roof over your head got no coloum's and beams You know what I mean, no dutty memes You a charlatan fulgazy ya selling dreams It's not about you punk no "I" in team Fail and you start to beg the Lord to intervene You didn't praise God when you was making cream Now your fire won't burn even with Kerosene Hard times got your body looking kinda lean All your cars chics and chains are down stream. Ref x 2 : La sueur de nos fourmis, les larmes de leurs cicatrices, murmurent : Le sang de la bougie. Prières et sacrifices, Prières et sacrifices, Le sang : Le sang de la bougie. Verse 2 : Rocé L’espoir fait vivre. Et en vrai, la phrase s’arrête là. Il y a pas de mais ! Il y a un horizon à dévaler, des mondes à réparer. J’ai pris la peine de regarder au fond de mon âme, j’ai dû y descendre soulager, j’ai vu un monde en flamme donc pas en cendre. Le sang de la bougie, prières et sacrifices. Leur monde n’est pas s’y lisse, pacifiste, souffrance cachée derrière tant d’artifices. Pour faire semblant d’être pas si triste, ils effacent les rides, un sourire vide derrière un semblant d’armistice. Elom, Modenine, Rocé, on récrit le projet, il y a pas de soucis. Travail de fourmis, bien posté on porte l’outil. Les mots, les méthodes, face au monde, ces exodes, ces combats, dynamités les enclos, les remparts. Ce monde nous remballe, à force il nous rembarre. Les rencontres ? Il y a plus qu’avec des luttes que j’ai rencard. Mon égo se diffuse dans un combat, pas que l’apparence, fourmis en guise de muse, on a la foi et la cadence. Ref x 2 : La sueur de nos fourmis, les larmes de leurs cicatrices, murmurent : Le sang de la bougie. Prières et sacrifices, Prières et sacrifices, Le sang : Le sang de la bougie.
9.
Amewuga 04:06
AMEWUGA Refrain x 2 : Eh AMEWUGA ! Eh AMEWUGA ! Méyôgaya gamétô ! Méyô gbétô ! Gbétô tônamoulo AMEWUGA lo oh yé ! 1er couplet « Des négriers, des ports, des bêtes de toutes sortes, des hommes qu’on expose comme des marchandises en toc, tâtez lui les muscles, tirez lui son sexe ! Ouvre grand la bouche qu’on vérifie ta dentition…. J’ai secoué la tête et failli rire comme un tonnerre, me suis ressaisi pour ne pas finir en paix. Long fut le trajet, mortel le périple, si je suis encore vivant c’est grâce au Tout Puisant. Comment est ce possible que des hommes soient si vénaux ? Comment peux-tu dormir si t’as vendu ton propre frère ? J’ai lutté de toutes mes forces, craché toutes mes trippes, mais l’adversaire était brutal et cruel. J’ai atterri dans ce bateau enchainé dans la cale, entre vomis, cadavres et excréments. Nu sur cette place publique, à la merci de mes prochains maîtres, j’entendais mes tantes chanter. » Refrain x 2 : Eh AMEWUGA ! Eh AMEWUGA ! Méyôgaya gamétô ! Méyô gbétô ! Gbétô tônamoulo AMEWUGA lo oh yé ! 2eme couplet « Blouses blanches, cœurs sales, serment d’hypocrite. Couchée à même le sol, le regard dans le vide. Les couleuvres ont quitté les bâtons pour me fermer les paupières, chantant des litanies en langues de vipère. « Faites quelque chose pour ma fille ? Il y a-t-il un docteur ici ? » Papa criait comme si ses larmes pouvaient me sauver. L’accident fut violent. La mazda m’a fauché, soulevé mon corps pour me déposer sur l’autre voie. Le souffle m’habitait encore quand nous sommes arrivés dans ce mouroir au cœur de la capitale. Le médecin était absent, les infirmières occupées. A la télé, Marimar ou Isaura. Né ga moulé miassiowa, mima tem yô mioo : rotait le gardien, avachi sur sa chaise. Une bagarre a éclaté. Ma vision s’est fit floue quand mon sang se videait lentement entre les carreaux de la clinique. Comment est-il possible que des Hommes soient si cupides ? Comment peux-tu ronfler en plein milieu d’un cimetière ? Avant de rendre l’âme, et faire l’amour à la lumière, j’ai ouvert mon cœur pour entendre les anges chanter. » Refrain x 2 : Eh AMEWUGA ! Eh AMEWUGA ! Méyôgaya gamétô ! Méyô gbétô ! Gbétô tônamoulo AMEWUGA lo oh yé !
10.
Gbessa 01:17
Gbéssa (Incantation) Koklo mou djan na nyio ! Atchan yé bé dona ! X 2 Agbognila médoa kon loin oh ! X 2 Noukpinkpin lé djia ! Noukpin ponè bé gué na ! Noukpinkpin lé djia ! Noukpin ponè bé gué na !
11.
Poings d'interrogation Verset 1 Assôamakpa sôgbanin la tidia ? Dzinéfamié ! Kponon mou ponassikpéo, Kanlin mouvônon voadé missô djoa sôsana voyo, mi sô savôna fianfio koudo sodjao. Suffring and smiling. Gbé bada nyo wou koa yénamiléguéa ! Odjéssi Cris Hanni ah? Que sais-tu de Sobukwe ? Que reste-t-il des braises rouges qui chantaient hier ? Ces cendres dociles que soulève la poussière ? Ou ces poings en érection qui dansent au-dessus de ma tête ? Un arbre sans racine est un cure-dent. Qui financent nos luttes ? Un Sage m’a dit en wolof que "c'est celui qui te prête les yeux qui te dit où tu regardes" Un fusil dans la main, un poème dans la poche ! Tu connais l’option, elle est révolutionnaire ! Solidaire de Bandung à la Havane. Umkonto we sizewe ! Mandela a appris le maniement des armes dans les camps du FLN. Quand la parole est amputée, les membres déchainent ! A la base Boko Haram etait un club de jeunes. Refrain Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna Agbo gnila mé doan konloin oh Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna Koklo moudjanagnio, Atchan yé bédonoa Verset 2 Coller nos tripes sur vos murs ? Des tombes dans vos bouches ? Coucher nos langues sous vos bottes ? Ou vous jeter un sort ? Qui veut nous Dienderer, qui peut nous Compaorer ? N’est-ce pas au cœur du désert que se trouve son oasis ? Tchalé, lanlévénawa ! Odola wan ! Omanon naléo ! Ném nao Gun powder Azéa ola inhaléa ? Mito cléva, mi0non ki. Azi m’gbana kpé ooo. Un œuf ne casse pas une pierre. C'est seulement quand le nombre de cadavres // de l'oppresseur est grand qu'il commence à écouter (disait Cabral. Les ombres persistent, communique entre eux, aiguise leur cris, derrière les paupières ouvertes ou closes. Boooommm ! Donne-moi une bombe que je fasse comme Trez ou Madzoo nous dire à tous, le ras-le-bol sans détour aucun. Je marchais seul, dans les rues de Dakar, escortés par des anges ivres, des regards vides, le fatalisme en personne. C’est là que j’ai aperçu Cheikh Anta/ me rappelant qu’un continent / qui ne peut se défendre/, ni ne contrôle son espace/ ne peut être indépendant.
12.
Le fardeau de ma lumière Verse 1 Qu'est-ce qu'il y a de l'autre côté du vide ? Si ce n'est la Vérité. Celle que les Hommes cherchent, qu'ils pensent connaître, et souhaitent imposer aux autres. Personne ne mange sa langue quand il a faim. C'est pourtant de la viande plantée au cœur de la bouche de tout Homme. Ce n'est pas parce qu'on a froid qu'il faut se précipiter dans le feu. La vie reste un mystère que seul le temps élucide... Si vous avez des gosses prenez soin d'eux. Une enfance bousillée fait d'un adulte une blessure indélébile. Ceux qui savent ne parlent pas. Ils observent en soupirant... Il faut changer de paradigme m'a dit Isis. La valeur d'une chose ne se définit pas à son prix. Combien coûte ton âme ? Les vraies choses ne s’achètent pas. Leur valeur est inestimable... Il faut continuer à marcher. Ne serait-ce que pour l'honneur de nos Anges tombés. Nos Etoiles pleuvent du ciel sans parachutes. Au sol c'est le bal des hyènes et des vautours... Il faut trouver sa place, tirer le beau du laid, se convaincre que là où il y a Amour et volonté, l'Espoir prend racine... Refrain : Fardeaux Verse 2 Une barque cassée ne peut traverser le fleuve. Pourtant c'est elle qui transporte tous ces orphelins dont les parents sont encore vivants. S'il est vrai que la bougie doit se consumer pour éclairer les autres, elle sait que sa lumière est la seule couronne qui puisse coiffer sa tête. Ce matin, un Sage m'a murmuré à l'oreille : "Né dô dé sinsin ah, noukoko yé ossô wônè (Le travail pénible se fait dans la joie)". L'Homme n'est pas une chose. Il Est. Il ne sort pas du néant. C'est une étoile dans une enveloppe charnelle qui fait escale sur terre pour expérimenter l'amour et la guerre. Anywhere you find peace its was gotten by struggle. Est-ce l'Astre qui influence les choses terrestres ? Le contraire ou vice versa ? Né donkoussou lé djia, agbetô djanadé. Né wetriadoa, êtôwo gbanago (Quand le soleil brille les hommes suent. Quand la lune est pleine, la marée monte). Mystère de l'univers que mon verbe dans sa chair essaie de percer. Ma parole attire les âmes chagrines, comme l'aimant le fer, les voleurs la foudre... Je suis une étoile solitaire qui fait l'amour à son destin. La mort ne me fait plus peur. La solitude non plus. Il s'agit de veiller sur mes rayons, les guider sur leur route vers le Soleil. Il y a des maladies que seul l'amour guérit. L'absence d'un père est un poids, un marteau qui enfonce les enfants, ces clous du spectacle, dans les conflits conjugaux. C'est grâce à L'amour d'une femme que tout miracle s'opère. D'où vient le lait qui déborde les seins d'une mère ? Comment se forment les os dans le fœtus qui habite son ventre ? La vie reste un mystère qu'il convient de creuser. Au tribunal, au tribunal, au tribunal de la vérité, j'ai vu une barque cassée transporter des orphelins sous le regard bienveillant de leurs mères. Chaque parent qui se sacrifie pour ses gosses sait que leur bonheur reste la seule couronne que mérite sa tête. Né dôdé sinsin ah. Lonlon yé ossô wônè. La vie est un beau combat qu'il faut mener avec amour."
13.
Agbé favi ft Dama Damawuzan Verset 1 : Elom 20ce Pourrais-je combler les yeux d’une reine un jour ? Pas facile d’être aux anges au festin des vautours. Le mariage une guerre sainte, les couples sont en croisade. Qu’est-ce qui pousse un époux à frapper sa femme ? Quitter le foyer, renier les gosses, les punir à tort, les traitant de sale race. Car les mômes ont vu ce que les grands croyaient cacher, je me pose des questions qui explosent comme des abcès. Meilleur, Pire, dos à dos comme Kappa ont ravagé le crâne de ce cœur en sandale. Quels sont tes besoins ? Quels sont tes envies ? Les piliers invisibles sont les plus solides. Ma lumière sur son dos porte un fardeau comme ce fils de charpentier qui nous rappela que les Messies n’existent pas, ce sont les gens ordinaires qui font des miracles. Verse 2 : Dama Damawuzan Nyé mé buibé na né va, mawô na nékéo ! Tôgnié nyibé na nô gbônyé, mia lon mia noéwo ! Nyé mé buibé na né va, mawô na nékéo ! Tôgnié nyibé na nô gbônyé, mia lon mia noéwo ! Né Mawu na mi vi kplé noussi, miassô akôwodjia ! Eyé dzidzô kplé nutifafa liké dé mia doméa ! Agbé favi komiafanlowo ! Agbé favi komiafan lo oooh ! Taflatsé mégné gné djro bénéva na kpéfu oooh ! Kébo Nussi Mawu djrona yé kpoé djônala ! Taflatsé mégné gné djro bénéva na kpéfu oooh ! Kébo Nussi Mawu djrona yé kpoé djônada ! Né sussô vié kplé fukpékpé sia nu ava yi ! Anyié dzidzo na bé mia gé dé ahoé héhé mé ! Ref : Agbé favi ko mia fâlo ! Agbé favi ko mia fâlo ! Verset 3 : Elom 20ce " Ogblônabé, c'est avec l'arbre qu'on taille la pirogue. Tu es ma forêt, les génies qui l'habitent. Tu m'as demandé l'autre jour quand je vidais la valise. Papa ogbalé voyagéa ? Tu es trop jeune pour comprendre qu'il me faut traverser des flammes pour noyer mes démons. Il y a des choses qu'on apprend qu'en devenant père. Tu as été mon maître. Tu m'as fait homme. Mais même les hommes sont faillibles mon fils. Pardonne, si un jour le pain se fait rare sur la table. La vie est un cycle. Le changement permanent. Toute chose à une fin et chaque fin est un commencement. Sois sincère dans tes choix, juste dans tes décisions, même la douleur compte. Mieux que les plaintes, les gbass, la bonté, le travail sont des armes redoutables." Ref : Né Mawu na mi vi kplé noussi, miassô akôwodjia ! Eyé dzidzô kplé nutifafa liké dé mia doméa ! Agbé favi komiafanlowo ! Agbé favi komiafan lo oooh
14.
L.A.W 02:39
L.A.W Refrain : Love Always Wins x Verse 1 : Une femme est assise Au bord de son lit Elle tient sa tête Dans les paumes de ses mains. Ses yeux gonflés pleurent le fils unique Dont le corps sans vie Git dans le cul de la ville. Seringue dans le bras. Sourire sur le visage Les yeux encore ouverts Donnent sur l'au-delà De sa bouche morte s'élève une mélodie Douce et suave comme cette litanie. Refrain : Love Always Wins x Verse 2 : Un homme est couché dans un cercueil. Coton dans les narines. Paix sur le visage. Trahi par une femme qu'il aimait de tout son souffle. Son cœur a lâché s’est brisé à même le sol Errant dans l'église son Esprit comptait les gens venus assister à son enterrement. L’assassin était là, pleurait à haute larme. Sa femme, ses gosses, ses maîtresses aussi. Son Esprit assis sur l'autel près du prêtre. Les yeux fermés, hurlait cette mélopée Refrain : Love Always Wins x Verse 3 : Deux corps nus, Couchés sur une natte Entrelacés comme le ciel, les étoiles Se dévorait le souffle, leurs chairs, leurs os Buvaient leur salive, leurs langues, leur sueur La porte de la case sauta Bousculade totale Course poursuite infernale Cul de sac fatal Le mec fut attrapé Traîné par un cheval Lapidé par une foule Puis pendu à un arbre. Quelques mois plus tard Dans un hôpital bourgeois Naquit clandestinement Un beau petit mulâtre Dans son berceau Blanc comme la neige Ce bout de corps sombre criait se silence.
15.
16.
Life iz a puzzle VERSE 1 1973 ! Pas une année, pas une date de naissance, de décès, de ceci, ou de cela. C’est la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies qui immola Kadhafi. Gbagbo Laurent, 6 jours avant, était kidnappé par des Orangs outans : Rebelles, Forces françaises et autres corsaires. Les mêmes qui nous mettent dans la merde et qui nous mordent. Agbéfavi ko miafâ ! Ném koua ma trô foin ! Mia trô djô, mia trônon va ! Miatrônonkou ! Miatrô non fon ! S.I.L.E.N.C.E ! C’est le cri que j’ai poussé dans le vide. Cogner l’invisible, paroles hiéroglyphes, que je trempe tendrement dans les entrailles du néant. Nos pays sont des Asiles. Nous sommes tous des folles, des fous, des fils, des filles de l’Afrique. L’élite africaine est atteinte d’un cancer. Qu’est-ce qu’on lui fait ? Chimiothérapie ! Sur ce track là, j’aurai souhaité avoir, Manu Dibango, mais ce ne fut pas le cas. Merci Nathalie, Merci Amen Viana, Merci Séli, Merci Robert Brazza. Ref x 2 : Puzzle ! Puzzle ! Puzzle ! Puzzle ! Puzzle ! Life iz a Puzzle ! VERSE 2 Je ne viens pas du sud, pas de l’est. Ne perds pas le nord. Je suis à l’ouest comme mon cœur. Au centre de moi-même. Mon Ame, ce soleil autour duquel mon sang danse comme les Zangbétô, la terre, les étoiles. Assiko, Mbalax, Agbaza, Warba, ce n’est pas du Zaouli ! J’ai vraiment envie de pisser. Sur leurs trônes, dans leurs crânes, leurs tombes, leur regard, la cuvette de leur égo. Missé nya ya da ! Les impossibles sont imminents. Donkoussou moufana vio, le soleil ne pleure pas. Ce texte je l’ai écrit en plein hiver en moins d’une heure : 59 minutes : 3540 secondes. Egungun, egungun, egungun ! Egungun, egungun, egungun ! La science ancestrale préservée dans mes écrits, j’ai mangé le feu, je crache des braises ardentes. Humm Mona Ki Ngi Xica ! Hum je n’ai pas eu Bonga, Mais MC Diamondog a représenté l’Angola. Merci Miarma, Merci Fatou Sall, Merci Rocé, Merci my man Damso. Ref x 2 : Puzzle ! Puzzle ! Puzzle ! Puzzle ! Puzzle ! Life iz a Puzzle ! VERSE 3 Un jour dans le noir, mon fils m’a dit Kossi, regarde : le sang de la bougie. Non ça c’est pas le sang, on a appelle ça la cire, tu vois quand tu allumes le truc, la cire, non c’est pas sang, omlé sé gnakéyé moulé gblon nawa ? Pour briller faut savoir verser son sang. Modenine et Akua étaient présents dans le temple. Bistouris, pinces, prières, alcool, chirurgie, 3ème œil ouvert. Vois ! Aveugle dans les ténèbres. Ma voix remplie de larmes mouillera vos paupières. J’ai aimé des femmes qui m’ont planté dans ma tête. J’ai aimé des frères, ils m’ont tranché la carotide. Patrice où es-tu ? Thomas où vas-tu ? Shabazz où es-tu ? Elom qui es-tu ? Je suis par tous les moyens nécessaires, je suis là-bas quelque part dans ta conscience. Tu me hais peut-être. Moi je vous aime tous les jours. Loi naturelle. L’amour gagne toujours. LAW : L.A.W : Love Always Wins. Des milliers de poings d’interrogation frappent le ciel, des hameçons pour pécher des réponses. Les cieux tremblent, évacuent des anges. Ils tombent comme la pluie, la nuit, les nuages. L’Afrique, renaîtra de ses centres, si et seulement si, ses enfants de prennent la main. L’union fait la force : Umoja Ni Nguvu. L’être humain n’est pas une chose : AMEWUGA ! Merci Dah Kofi, Alexis Hountondji, Merci Elikia, Merci Enouéké ! Akpé ! Akpé ! Akpé ! Life iz a Puzzle ! Life iz a Puzzle ! Life iz a Puzzle ! Life ! Life iz a Puzzle !
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"Le jeune initié mandingue, à la question "Qui es-tu?" répond: "Je ne suis rien sans toi, je ne suis rien sans eux. Quand je suis arrivé, j'étais dans leurs mains ; ils étaient là pour m'accueillir. Quand je repartirai, je serai encore dans leurs mains ; ils seront là pour me reconduire"." La dimension de l'Ubuntu, "c'est l'expression de ce vouloir vivre, non pas les uns avec les autres, mais les uns par les autres." (Joseph Ki-Zerbo, in "A quand l'Afrique ? Entretien avec René Holenstein", 2007. Un mercredi de l’an 2091, je suis allé chercher mon fils à l’école. On est allé faire des courses puis sur un coup de tête on a enchainé au studio pour enregistrer ce numéro zero d’Ubuntu. Celles et ceux qui me suivent depuis le début savent que la dernière piste de chacun de mes albums est un voyage particulier. Sur #Indigo, j’ai interviewé l’historien Amzat Boukari-Yabara. Sur #Analgézik, c’était un reportage par le journaliste Alain Mouaka. Sur AMEWUGA, je voulais Kako Nubukpo ou Amanita Traoré. Leur emploi du temps était serré. Mon fils était sur la pochette de l’album. Il m’a inspiré le titre #LeSangDeLaBougie. J’ai ensuite remarqué que je parlais beaucoup de lui dans cet album. Ça faisait sens. Quand on a commencé l’enregistrement, les retours dans le casque semblaient le perturber. On a fait une pause. On est allé marcher. Un bonbon que je ne lui ai pas laissé finir. « Tu veux le reste du bonbon, bah va falloir t’appliquer. Sois-toi, comme à la maison. » Le reste c’est fait en one shot. Pour mieux comprendre l’album AMEWUGA, il faut commencer par cette piste-là.

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released January 31, 2020

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Elom 20ce Lomé, Togo

Elom 20ce est un cogneur de l'invisible. Africain d’origine togolaise, il se définit comme un Arctivist partisan d’une Afrique unie, riche de toutes ses diversités, depuis le Maghreb au Cap, et du Cap-Vert à Madagascar. AMEWUGA, son 4ème album sorti le 31/01/2092. ... more

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